Tous nos portraits Women In !
Women In est une série de portraits de femmes qui, par leurs parcours, leurs personnalités, leurs engagements, investissent avec talent tous les domaines de l’entreprise, voire de la société. Certes, nous célébrons les femmes le 8 mars, mais il nous a paru important de leur consacrer un peu plus de temps, avant et après cette date symbolique, pour mettre en lumière la diversité de leurs trajectoires et valoriser la force de leur impact sociétal.

Women In… finance
Anna, incarnation de la persévérance et de l’adaptabilité
Un portrait de Anna Kerveillant, responsable équipe COO (Chief Operating Office) au sein de la Direction Financière de Société Générale
Née à Évian, dans les Alpes, Anna débute son parcours professionnel au sein de la Direction Financière de Société Générale en tant qu’alternante, dans le cadre de ses études en communication et publicité. Après l’obtention de son diplôme, elle poursuit son aventure au sein de l’entreprise en tant que responsable communication, où elle élargit rapidement ses responsabilités.
Sa carrière prend un tournant décisif lorsque son responsable lui propose un poste de manager. Prête à relever ce défi, Anna fait alors preuve d’une détermination remarquable, surmontant le stress et le doute qui l’accompagnaient face à cette nouvelle opportunité.
Aujourd'hui, à seulement 26 ans, elle dirige une équipe de douze personnes et est membre du comité exécutif de son département, veillant au bon fonctionnement de la production et de la certification des rapports réglementaires pour le Groupe.
L'ambition au-delà des genres
Pour Anna, « l’ambition et la réussite ne sont pas une histoire de genre, mais plutôt le résultat d’un travail composé d’apprentissage, de persévérance et de patience ». Elle affirme avec conviction que « chacun a sa propre recette pour réussir », tout en insistant sur l’importance de rester soi-même. Cette approche positive et inclusive est un véritable appel à la confiance en soi et à l'écoute de son environnement, des qualités essentielles pour évoluer dans le monde professionnel.
L'égalité au cœur de la réussite
Interrogée sur la persistance des discriminations, Anna se réjouit de n'avoir jamais été témoin de comportements discriminatoires au cours de ses expériences professionnelles. Elle rêve « d'un avenir où l'égalité serait une réalité, où chaque personne serait récompensée pour ses compétences et son travail ». Pour elle, « le talent et la capacité doivent être les critères de réussite ». Ce message résonne avec les valeurs de Société Générale, qui s'engage à promouvoir un environnement de travail équitable et inclusif.
Un management inclusif
Anna remet également en question les stéréotypes liés au management, affirmant que « le leadership et le management sont des compétences qui peuvent être développées par différents profils, indépendamment du genre ou du parcours ». Selon elle, « le futur du management repose sur la reconnaissance du potentiel de chaque individu, fondée sur ses capacités et son engagement à développer des équipes performantes, et non sur des critères dépassés, liés au genre, à l’expérience ou à d’autres préjugés ».
Elle insiste sur le fait que le management doit être perçu comme un véritable métier nécessitant des compétences spécifiques et elle reste convaincue que « chacun d’entre nous dispose d’un talent à développer, que ce soit en management, en expertise, en projet ou dans un autre domaine ». Cette vision novatrice est essentielle pour bâtir des équipes performantes et engagées.
Une source d'inspiration personnelle
Derrière son succès, Anna puise sa motivation dans l'exemple de sa mère, un modèle de résilience et de détermination. Son parcours professionnel, marqué par des reconversions et des défis, inspire Anna à se réinventer constamment. « J’admire profondément son ambition, sa détermination et son courage face aux défis. Elle incarne la capacité à toujours se réinventer, à ne jamais baisser les bras, même quand c’est difficile, et à suivre son instinct, peu importe l’âge, la difficulté ou les obstacles », confie-t-elle. Ce modèle de force de caractère rappelle à chacun d'entre nous l'importance de la persévérance et de l'adaptabilité face aux défis.
En mettant en avant des talents comme Anna, Société Générale réaffirme son engagement envers une culture d'entreprise positive, inclusive et inspirante, où chacun a la possibilité de s'épanouir et de contribuer à un avenir meilleur. Ne manquez pas le parcours inspirant d’Anna Kerveillant et sa vision éclairée du leadership.
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Women In… action
Créer, mobiliser, aider !
Un portrait d’Adéa Guillot, Directrice de la Communication et de l’Engagement chez CARE France.
Elle le dit elle-même sans aucune forfanterie : « Je sais comment mobiliser les gens ». Directrice de la Communication et de l’Engagement chez CARE France, ONG qui agit depuis 80 ans aux côtés des populations les plus vulnérables, Adéa Guillot est une femme qui a tout vu des déchirements du monde, mais avec qui échanger rend paradoxalement très optimiste. Cette femme aspirationnelle déclenche chez autrui comme un signal lumineux, l’envie de bouger, d’agir. Un charisme et un leadership qui constituent des points d’appui précieux dans cette période de bascule de notre histoire collective.
« J’ai 48 ans, 2 enfants ; la maternité constitue pour moi un équilibre. Je suis heureuse de constater la curiosité de mes enfants sur ce qui les entoure, de voir s’exprimer leur appartenance au monde. Il me semble essentiel de les former comme citoyens de demain.
Je suis originaire d’un petit coin de l’Ouest de la France, avec une enfance compliquée. Mais j’ai eu la chance d’être aidée par des adultes bienveillants et bienfaisants, en particulier trois professeurs d’histoire, de français et de philo. Ils m’ont enseigné l’universalisme, m’ont sensibilisée à l’égalité des droits, au vivre ensemble mondial. Adolescente, je me suis beaucoup investie dans ce qu’on appelait alors les droits de l’homme.
À 20 ans, je suis devenue journaliste, c’était ma passion. J’ai été reporter au Monde et chez Arte, dans les services internationaux. J’ai énormément voyagé en Asie du Sud-Est, en Afrique. Je me suis penchée sur la question des génocides (Cambodge, Rwanda, Afrique du Sud), pour tenter de comprendre comment un peuple peut se déchirer puis recommencer à vivre ensemble. J’ai beaucoup travaillé sur cette question du revivre ensemble.
J’ai aussi investigué les inégalités qui touchent les femmes, en particulier au Cambodge où mon premier grand reportage, alors que j’avais 21 ans, était auprès des petites filles victimes de trafics en tous genres. Depuis, j’ai souvent cherché à faire comprendre cette disproportion : les filles et les femmes sont les premières victimes des inégalités. À l’occasion de la guerre en Syrie, du retour des talibans, j’ai raconté la difficulté des routes de l’exil pour les filles et les femmes, qui sont toujours objet de violence et de trafics. J’ai voulu dire leurs histoires, mais aussi mettre en lumière les gens qui les aident. La solidarité existe partout. C’est très puissant, c’est une lumière forte pour lutter contre les maux du monde.
Sur le terrain, j’ai évidemment rencontré des ONG. Et CARE m’est apparue comme l’une des organisations les plus sérieuses, car elle s’appuie sur des ressources locales, sur les expertises des sociétés civiles plutôt que sur le « parachutage d’expatriés » ; l’organisation a développé un savoir-faire impressionnant dans la mobilisation des femmes et des filles pour amplifier les communautés.
Puis, en 2018, après un jour tragique de trop sur la plage de Lesbos, où venaient s’échouer les corps noyés de familles entières fuyant la guerre ou la pauvreté, j’ai pris conscience que dénoncer ne suffisait plus, j’ai alors rejoint CARE pour créer des communautés de gens qui ont envie d’aider.
Société Générale et CARE sont associés depuis de nombreuses années et c’est un beau partenariat, crucial aujourd’hui où la solidarité internationale est plus importante que jamais. »
CARE est un partenaire de longue date du groupe Société Générale, dans le cadre de sa politique d’urgence, qui permet de contribuer à l’aide internationale en cas de crises humanitaires majeures.
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Women In… data
Estella, une voix puissante qui défie les préjugés
Un portrait d’Estella Todjo, Responsable de la protection des données pour Société Générale Amériques.
Une voix contre les stéréotypes
Dans cette interview pleine d’enthousiasme et d’engagement, Estella remet en question les stéréotypes de genre en affirmant qu’elle est « la preuve vivante que les femmes sont aussi ambitieuses, voire parfois plus ambitieuses que les hommes ». Avec un parcours impressionnant qui allie la droit et cybersécurité, Estella partage avec nous son expérience unique et les défis qu'elle a surmontés en tant que femme africaine dans un environnement professionnel exigeant.
Les préjugés sur les femmes ont-ils encore la peau dure ? Malheureusement, oui. La réponse d’Estella est sans appel puisqu’elle en a, elle-même, fait l’expérience. Elle nous raconte ainsi « la prudence et l’hésitation » qu’elle remarque lorsque l’on s’approche d’elle et elle encourage ainsi les femmes à être « aimables, amicales et accessibles, tout en restant professionnelles », car, elle en est certaine, « les actions parleront toujours plus que les mots ».
La force de la persévérance
Son histoire, marquée par l'obtention de trois diplômes en droit, obtenus dans trois pays différents, tout en jonglant avec des responsabilités professionnelles et familiales, est un témoignage de résilience et de détermination. « C’était incroyablement difficile mais j’ai persévéré, et cela s’est conclu par un succès », nous confie-t-elle avec fierté.
Ne manquez pas cette personnalité qui incarne la persévérance et la ténacité et invite chacun et chacune d'entre nous à inspirer la prochaine génération. Visionnez l'interview complète d’Estella Todjo et laissez-vous inspirer ! (en anglais uniquement)
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Women In… tech
Annie, l'IT au féminin
Un portrait d’Annie Abraham, Directrice GSC, Outils de Pricing et de gestion des risques, GSC Inde
L'IT, un monde d'hommes ?
Pleine de vivacité et de spontanéité, Annie remet en question les stéréotypes associés à l'IT, affirmant que ce domaine est accessible à tous, indépendamment du genre. « Il faut être capable de réfléchir de façon logique et analytique et avec intelligence, et nous en sommes tous capables » note-t-elle.
De l’ingénierie en instrumentation, en passant par l’informatique ou le financement d’actifs, Annie a dirigé de nombreuses équipes internationales. Elle évoque avec nous les différentes expériences qui « ont construit les bases de sa carrière ». Elle avoue n’avoir jamais été victime de discrimination mais elle concède que « c’est quelque chose qu’il faut surveiller ». Par ailleurs, elle affirme avoir dû, malgré tout, « déployer beaucoup d’efforts pour se faire des alliées, amis, collègues pour appuyer ses idées ».
Une femme, mille défis
Annie partage sa fierté d'avoir dirigé des projets ambitieux, comme « la conduite d’une équipe de 200 personnes et la transformation d’un paysage IT de plus de 60 applications » alors même qu’elle n’avait qu’une expérience limitée dans ces domaines. « J’ai parfois cru atteindre mes limites mais mes managers m’ont poussée à les dépasser » admet-elle.
Enfin, lorsqu’on lui demande quel métier inattendu elle pourrait exercer, elle nous répond, avec une pointe d’humour, qu’elle se verrait bien « en milieu de terrain dans une équipe de hockey ou de football », illustrant ainsi son esprit d'équipe et sa passion pour la stratégie. Annie, future championne ?
Ne manquez pas cette personnalité qui invite chacun et chacune d'entre nous à accomplir et à s’accomplir. Visionnez l'interview complète d'Annie Abraham et laissez-vous inspirer !
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Women In… research
Phoenix, un itinéraire d’excellence
Un portrait de Phoenix Kalen, Responsable Mondiale de la Recherche sur les Marchés Émergents chez Société Générale, à Londres
Diriez-vous que vous travaillez dans un univers masculin ?
« Certes, il n’existe pas une forte représentation des femmes dans l'équipe de Global Research & Strategy. Ce constat reflète, selon moi, le monde bancaire en général, mais n’est pas spécifique à celui de la recherche chez Société Générale. Mes coéquipiers au sein de l'EM (Emerging Markets) Strategy sont en effet tous des hommes, mais j'ai le sentiment que nous nous complétons mutuellement sur base de nos talents individuels et de nos domaines de compétence, plutôt que sur base du genre ».
En quoi consiste votre métier ?
« Je travaille en tant que Responsable Mondiale de la Recherche sur les Marchés Émergents chez Société Générale. Je suis basée à Londres. Concrètement, je mène et rédige des recherches, et je supervise également le contenu de l'EM Strategy sur nos marchés de couverture en CEEMEA (Europe centrale et orientale, Moyen-Orient et Afrique), Asie, LATAM (Amérique latine), et Marchés Frontières. Notre équipe fournit des recherches sur la dette souveraine et les marchés des devises à destination des clients institutionnels de Société Générale, ainsi qu'à divers intervenants internes ».
Quel est votre parcours ?
« Je suis née au Vietnam mais j'ai principalement grandi sur la côte ouest des États-Unis et j'ai étudié sur la côte est des États-Unis, ainsi qu'en France et à Singapour. J'ai des diplômes de premier cycle en Mathématiques Appliquées, en Économie, et en Psychologie, ainsi qu'un MBA, et je suis titulaire de la certification CFA. J'ai travaillé pour des banques d'investissement américaines, britanniques et européennes. J'ai rejoint Société Générale il y a douze ans pour faire partie de l'équipe de recherche sur les marchés émergents, que je dirige actuellement. Ce qui me motive aujourd’hui, c'est l’indépendance et l’autonomie dont je dispose dans mon travail de recherche, la possibilité d'assumer des responsabilités diverses et variées, ainsi que l'environnement amical, collaboratif, et intellectuel avec mes collègues ».
Les préjugés contre les femmes existent-ils encore ?
« J'ai du mal à trouver des exemples concrets que j'aurais observés chez Société Générale qui le suggéreraient. Au contraire, je crois que le Groupe fait tout son possible pour s'assurer que les opportunités d'évolution de carrière sont offertes aux femmes – telles que des opportunités de visibilité interne, de réseautage, et des efforts de recrutement et de fidélisation des profils féminins ».
Quelle est votre plus grande réussite professionnelle ?
« C’est de pouvoir diriger une équipe d'individus talentueux et de les motiver à travailler tous ensemble, en collaboration. Je suis également très fière que nous ayons ensemble lancé un produit de recherche hebdomadaire mondial sur l'EM Strategy il y a plusieurs années, qui bénéficie d’une forte considération et qui continue de s'améliorer au fil du temps ».
Une source d'inspiration, attendue ou inattendue, qui vous guide ?
« Ma défunte professeur de piano (qui m'a enseigné cet instrument il y a des décennies), pour la façon dont elle voyait le monde, gérait les obstacles, et traitait les gens, elle reste une source continue d'inspiration pour moi ».
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Women In… science
Sarah, femme de cœur et de science
Un portrait de Sarah Watson, oncologue médicale et chercheuse à l’Institut Curie
Oncologue médicale et chercheuse de renom à l’Institut Curie, Sarah Watson bénéficie depuis quelques années de l’accompagnement du club « Au Féminin by SGPB » dans ses prises de décisions patrimoniales et financières. Elle partage avec nous son parcours, ses réflexions sur la reconnaissance des femmes et ses inspirations.
Un voyage entre médecine et science
Avec un double cursus médecine/science à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’École Normale Supérieure (ENS), le parcours de Sarah se caractérise par sa multidisciplinarité. « Je ne me suis pas inscrite et formée dans une voie, mais dans plusieurs. J’ai choisi la Médecine et la Recherche parce que ces deux disciplines sont complémentaires », précise-t-elle.
Dans cet entretien, elle exprime sa fierté d'avoir constitué une équipe soudée, « un groupe solidaire qui travaille ensemble sur des thématiques médicales et scientifiques qui rassemblent ».
« J’ai le sentiment d’être utile à mes patients et à leur famille. Je suis habitée par mon travail, c’est ce qui donne du sens à ma vie. Mon rôle de chercheur ne s’arrête pas quand je quitte mon laboratoire, parce que mes patients ne me quittent pas, et je ne les laisse pas non plus » nous confie-t-elle.
Force, résilience et engagement
Elle partage ses inspirations, notamment la résilience de personnalités comme Simone Veil, et aborde les défis auxquels les femmes de sa génération font face, tout en soulignant qu’il n’y a pas, selon elle, d’inégalité homme/femme aujourd’hui dans l’environnement de la médecine.
« Je partage avec beaucoup de femmes le syndrome de l’imposteur. Cependant, je suis persuadée que ce problème relève non pas des autres mais de soi, et que c’est à chacune de le prendre en charge au même titre que celui de la confiance en soi » poursuit-elle.
Enfin, elle nous livre un challenge de vie inspirant, celui « d’améliorer le quotidien de l’Homme face à la maladie, d’accompagner ses patients, d’être à leur côté et de se battre pour ses équipes, ses patients et tous ceux qui ont confiance en elle ».
Ne manquez pas cette personnalité si empathique et mobilisatrice et les valeurs qui animent son quotidien. Découvrez l'interview complète de Sarah Watson et laissez-vous inspirer !