Faire grandir les talents dans leur diversité !
Acteur engagé dans la société depuis 160 ans, le groupe Société Générale a fait de la diversité une condition essentielle au développement individuel et à la performance collective du Groupe. Il reste encore aujourd’hui de nombreux défis à relever, et certains stéréotypes persistent, freinant la diversité nécessaire à l'équilibre de nos sociétés.
À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2024, nous mettons à l’honneur les femmes que le Groupe accompagne, et ce sur tous les terrains. Leurs talents sont indispensables à l’entreprise, dans le tissu économique ou associatif, et font grandir la société dans son ensemble.
Comptant déjà 33 % de femmes dans son encadrement et visant 35 % à l’échéance 2026, le Groupe vient de signer un nouvel accord destiné à renforcer l’égalité professionnelle. Il s’apprête à allouer une enveloppe de 100 M€ pour réduire l'écart de rémunération hommes/femmes.
Société Générale s’attache également à former l’ensemble des managers et des collaborateurs à l’égalité professionnelle, à la lutte contre le sexisme et les stéréotypes de genre.
Découvrez les témoignages de collaboratrices inspirantes
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Épanouie et performante dans une fonction managériale très exigeante, Nathalie nous l’affirme : « Pour trouver sa place, il faut à la fois savoir oser et savoir se faire aider ». Elle souligne la valeur-clé de l’accompagnement.
Son conseil : qu’on soit ou non une femme, pour se développer personnellement et professionnellement, il ne faut pas craindre de solliciter les conseils de mentors ; c’est une démarche proactive et positive, et non une marque de faiblesse.
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Jana Hanušová fait partie des femmes les plus influentes du secteur financier tchèque. Directrice générale d’ESSOX, l'un des leaders du financement spécialisé en République tchèque, elle est également responsable du développement des activités de l’entreprise sur le marché slovaque, et membre du conseil de surveillance d’ALD Automotive Czech Republic et des filiales allemandes BDK.
Jana en est convaincue : la crédibilité et la fiabilité devraient être les principales qualités des futurs dirigeants. Son conseil : impliquez-vous activement dans ce que vous encouragez les autres à faire, communiquez de manière transparente et ouverte, et soyez conscient que rien n'est gratuit. Interview.
Pensez-vous qu’être une femme a changé quelque chose dans votre vie professionnelle ? Quand, comment et pourquoi ?
Je suis convaincue que le plus difficile, mais également le plus important, dans tout changement est la capacité à travailler dans l'incertitude. C'est vrai pour les femmes comme pour les hommes. L'un de mes principaux objectifs personnels est d'apprendre aux gens à travailler et à fonctionner dans l'incertitude, de veiller à ce que celle-ci ne soit pas paralysante pour eux. J'essaie au contraire de leur apprendre à l’accueillir de manière positive. La gestion de l'incertitude est une tâche extrêmement difficile. Si elle n'est pas gérée correctement, elle peut rapidement entraîner une perte de concentration et de motivation au sein de l'équipe, ce qui peut considérablement ralentir ou interrompre tout processus de changement. Mon conseil est donc de rester attentif à la gestion de l'incertitude. Et vraisemblablement, le doute ne va pas diminuer dans notre monde interconnecté. Je crois même qu’il pourrait bien être la seule certitude que nous ayons. C'est pourquoi nous devrions apprendre à travailler avec l’incertitude de manière positive.
Je me considère comme quelqu'un qui aime constamment reconstruire les choses face au changement. Plus le changement est complexe et exigeant en termes d'environnement externe, plus il me motive.
Le plus grand changement et la plus grande transformation auxquels j'ai été confrontée jusqu'à présent est sans aucun doute celui qu'ESSOX connait actuellement. Il n'y a pas si longtemps, ESSOX était un fournisseur parmi d’autres de financement de voitures d'occasion, doté d'un système informatique ordinaire et dont le taux de satisfaction client était inférieur à la moyenne. Grâce à un changement total de sa stratégie commerciale, à une plus grande attention portée à la numérisation et à l'intégration réussie de l'entreprise PSA Finance, acquise et opérant sur les marchés tchèque et slovaque, ESSOX est parvenu à changer radicalement sa trajectoire. ESSOX est aujourd'hui l'un des principaux acteurs dans le domaine de la mobilité en République tchèque et en Slovaquie, avec un modèle de financement entièrement numérique et un Net Promoter Score encourageant de 48. Toutefois, sa transformation est loin d'être achevée. Après avoir remodelé les activités d'ESSOX, nous avons concentré notre attention sur l'optimisation et la simplification de nos processus. Une partie de ce changement consiste en une modification complète et continue de notre système bancaire central.
Quels conseils donneriez-vous à une femme qui débute dans le monde du travail aujourd'hui ?
Je pense que la crédibilité et la fiabilité devraient être les principales qualités des futurs dirigeants. D'après mon expérience, le meilleur moyen d'atteindre cette crédibilité est d'être authentique et de montrer l'exemple, même si cela implique de sortir de sa zone de confort et de faire preuve d'une grande discipline. Mon conseil est le suivant : impliquez-vous activement dans ce que vous encouragez les autres à faire, communiquez de manière transparente et ouverte, et soyez conscient que rien n'est gratuit.
Mais honnêtement, en regardant la jeune génération de femmes, je ne me fais aucun souci pour elles.
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Pleinement engagée dans une fonction d’experte en finance de marché, mais aussi mentor auprès de ses équipes, Samia nous l’affirme : « le succès a lieu en dehors de sa zone de confort ».
Son conseil : faire le premier pas. Car c’est précisément cette étape cruciale qui mène vers l’amélioration et la progression. Portrait.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai intégré Société Générale en février 2019, en tant que stagiaire dans le cadre de la préparation de mon projet de fin d’études en ingénierie financière durable.
À la fin de mon stage, j’ai eu la chance d’être recrutée dans l’équipe de production de Société Générale Index, en tant qu’ingénieur Produits Structurés chez ATS/MARK/SPS/SGI. J’ai beaucoup appris au sein de l’équipe Client Services jusqu’à maîtriser la production des reportings clients et l’analyse des performances de la stratégie. En 2022, j’ai eu l’opportunité de faire une mobilité et j'ai intégré les équipes Index Strategy où j’ai eu la possibilité d’évoluer vers de nouvelles fonctions et responsabilités.Quel est votre moteur ?
Mon objectif est de développer mon expertise en finance de marché et particulièrement celle des métiers de la structuration. Animée par la volonté de me surpasser, je considère l’apprentissage continu comme mon moteur. Je n’aime pas m’entendre dire « tu ne peux pas ». En tant qu’ingénieur en finance, j’ai une vision où l’IT est un outil central qui me permet d’atteindre mes objectifs. Peu importe le langage ou la nouvelle technologie que j’utilise, ce qui me motive c’est d’apprendre de nouvelles choses et me dépasser.
Qu'est-ce que qui vous plaît dans votre quotidien ?
L’équipe SGI de SG ATS participe au développement, à la structuration et à la gestion post-trade des indices propriétaires SG pour l’ensemble du groupe Société Générale. En étroite collaboration avec les équipes d’ingénierie financière du monde entier, nous participons au développement de la gamme d’indices, de la mise en œuvre de modèles quantitatifs et du suivi quotidien des stratégies d’investissement. J’apprécie de travailler dans un environnement international et d’avoir l’opportunité de faire partie d’une équipe de production qui couvre 3 marchés importants (Asie, Europe et US).
Quels sont les défis que vous avez rencontrés ?
Au début de ma carrière, j’ai eu des difficultés à gérer une tendance à « trop réfléchir ». Avec le temps et l’expérience, j’ai réussi à dépasser cet obstacle et à être dans l’action.
Quelle est votre devise ?
« Le succès se trouve hors de sa zone de confort ». Essayer de nouvelles choses est indispensable. Faire le premier pas est le plus difficile mais c’est précisément cette étape cruciale qui nous mène vers l’amélioration et la progression.
Quelle est votre place au sein de l’équipe ?
Avec une expérience de 5 ans au sein de l’équipe, je veille à accompagner les new joiners et à les intégrer. J’essaie également de mettre en place des initiatives pour encourager l’entraide et favoriser l’inclusion. En 2022, j’ai eu l’opportunité d’encadrer un jeune stagiaire ingénieur pour la première fois, Mehdi Zouhair. Depuis son premier jour, je l’ai formé et guidé dans sa montée en compétence jusqu’à l’obtention de son diplôme, puis son intégration au sein de SGI à Casablanca.
Le point de vue de Mehdi Zouhair, au sujet de son parcours et de son expérience dans l’équipe de Samia
« Lors de mon entretien, j’ai été marqué par la disponibilité et le professionnalisme de Samia. Ce premier échange m’a motivé à rejoindre Société Générale Africa Technologies & Services et m’a conforté dans mon choix.
Samia est une personne qui cherche à progresser et à faire progresser ses collègues. Son encadrement m’a permis d’apprendre le métier de manière rigoureuse. À chaque étape d’apprentissage, je me suis senti challengé et encouragé. Son accompagnement bienveillant a été clé dans mon évolution et tous les stagiaires autour de moi en ont fait l’expérience. Même après sa mobilité en novembre 2022, elle est restée disponible pour les membres de notre équipe.
Aujourd’hui, après deux ans en tant qu’ingénieur produits structurés, je me sens toujours inspiré par son mentoring et j’essaie d’adopter la même posture d’inclusion et de partage d’expérience avec les collègues. »
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Virginie Delalu, Directrice de Cabinet de l’Audit et de l’Inspection générale se réjouit de travailler dans cette « belle maison qu’est Société Générale » depuis 20 ans. Actuellement Directrice de Cabinet au sein de la direction de l’audit, Virginie a multiplié les fonctions dans le Groupe.
Ce qui est important pour elle, c’est « l’énergie pour évoluer et être actrice de sa propre carrière ». Avoir du recul sur sa situation professionnelle est aussi, à ses yeux, un levier essentiel. Son conseil à une jeune femme qui débute sa carrière : « avoir confiance en soi, mais aussi confiance en son entourage professionnel ».
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Aujourd’hui, découvrons deux initiatives clés « IT Women Initiative » et « Women in Tech ». Mises en œuvre par des femmes de la filière IT, engagées en faveur de l’égalité des chances et d’inclusion des femmes dans la Tech, ces programmes ont pour objectif de promouvoir le secteur du numérique auprès des jeunes femmes et contribuer ainsi à la transformation digitale du Groupe.
Lynda (Dehmane Ghellam) et Sylvie (Clémot), vous êtes les deux fondatrices de « Women in Tech ». Pourquoi ce projet ?
Lynda : Avant Women in Tech, j’étais déjà membre et « rôle modèle » au sein de l’organisation « Women of Influence », j’étais très engagée sur les sujets de diversité de genre.
En tant que collaboratrice au sein de la Filière SI, c’est tout naturellement que j’ai souhaité m’investir au sein du Groupe. Car force est de constater que nous avons un grand besoin de femmes dans la Tech. Du fait de mon parcours, j’ai constaté les problèmes que rencontrent les femmes pour se créer un réseau en interne : les freins souvent inconscients qu’elles s’imposent ainsi que la persistance du syndrome de l’imposteur dans leur activité professionnelle. Je connais l’importance d’avoir un mentor, d’avoir des rôles modèles auxquels chacune peut s’identifier ! Donc, avec Sylvie, nous avons décidé de mettre en place cette ERG pour les aider et les accompagner dans leur évolution professionnelle.
Quelles différences entre « Women in Tech » et « IT Women initiative » ?
IT Women Initiative est un programme de mentoring et d’animation à l’échelle de notre département IT, alors que Women in Tech est une ERG (Employee Ressource Groupe) couvrant l’ensemble du périmètre de la Filière SI.
De notre côté, plusieurs objectifs sont visés : nous voulons créer des ponts entre les initiatives locales et les différentes entités de la Filière SI pour faciliter les échanges sur les parcours, mettre en place des initiatives d’accompagnement des femmes, identifier des rôles modèles inspirants et bienveillants, mener des actions de développement autour des soft skills, des workshops, des programmes de reskilling et aussi aider les hommes à mieux comprendre pourquoi les collaboratrices ont besoin de plus d’accompagnement.
Au sein de COO, notre première supportrice est Laura Mather, c’est une ambassadrice de choix. Après l’implantation de cette ERG en France, nous l’élargirons au périmètre international.
Sylvie, votre engagement en faveur des droits des femmes est reconnu au sein de notre Groupe. De quand date votre engagement ?
Cette prise de conscience, je l’ai eue il y a environ 5 ans. C’est un un cheminement progressif qui s’est opéré au cours de mon parcours professionnel et personnel. Diplômée d’une école d’ingénieurs, après une classe préparatoire aux grandes écoles, au sein desquelles les hommes étaient en écrasante majorité (> 80 %), j’ai ensuite intégré le service informatique de Société Générale. J’ai donc évolué pendant longtemps dans un milieu essentiellement masculin et je précise que cela n’a jamais été un problème pour moi.
Au fur et à mesure, j’ai bénéficié de programmes de formation et d’accompagnement des femmes au sein du Groupe. Là, je me suis rendu compte que nombre de stéréotypes étaient encore bien ancrés chez beaucoup de mes collègues féminines. Donc, en cumulant ce constat et le fait que nous sommes très peu de femmes dans l’IT, il m’a semblé crucial d’agir pour changer cet état d’esprit. En travaillant et en côtoyant des jeunes femmes, je constate qu’il reste beaucoup à faire, même pour les générations futures. Il faut bien comprendre que le savoir-faire est important mais le faire-savoir l’est tout autant, c’est essentiel pour une meilleure reconnaissance de la contribution des femmes. J’ajouterai également que ce sujet n’est pas réservé aux femmes, c’est aussi un sujet qui concerne les hommes. Il ne faut pas hésiter à les embarquer dans nos initiatives car ce sont de vrais alliés et nous pouvons beaucoup apprendre les uns des autres.
Merci à toutes les deux, passons la parole à nos fondatrices de IT Women Initiative.
Estelle (Pon), Laëtitia (Impératrice), Frédérique (Fillacier) et Pascale (Lacroix), vous avez lancé le programme « IT Women initiative » en novembre 2022. Quel était alors votre objectif ?
Depuis plusieurs années, la Filière SI fait face à un manque réel de femmes au sein de son entité. Aux difficultés de recrutement s’ajoute une montée en compétence complexe au sein même de la Filière. Ce constat datait déjà de plusieurs années et toutes les quatre, nous étions animées par la même conviction et la même envie de lancer une initiative pour aider les femmes à progresser.
Comment avez-vous procédé ?
Tout d’abord, il nous a semblé essentiel de bien comprendre les attentes et les besoins des femmes dans notre département IT. Soutenues par notre Direction, nous avons lancé une enquête sur le sujet.
Le sondage a révélé un besoin de mentoring, de formation (stéréotypes, softskills, …) et une forte appétence pour les événements de réseautage. Les enseignements de cette enquête sont devenus notre feuille de route.
En janvier, nous avons lancé notre plateforme et organisé des formations pour bien expliquer ce qu’est le mentorat. Il fallait éviter les fausses promesses, et bien clarifier le rôle de chacun/e (mentor/e vs mentorée) (pas de lien hiérarchique, respect de la confidentialité, …).
Notre premier événement a eu lieu au mois de janvier avec, à la clé, des moments d’échanges, des workshops, la promotion de l’initiative de Mentorat et une intervention très appréciée d’Isabelle Debeaupuis, Head of Group Enterprise Architecture.
Le succès est-il au rendez-vous ?
Oui, notre initiative est déjà un succès : nous avons 30 mentor/es et 19 mentorées. Le programme progresse vite !
Nous sommes convaincues de la nécessité d’un environnement professionnel diversifié (culture, handicap, genre, origine, …) et inclusif.
Le mentorat, c’est un échange gagnant/gagnant autant pour les mentorées qui bénéficient d’un accompagnement concret et bienveillant d’un collaborateur expérimenté que pour le/la mentor/e, c’est une occasion unique d’identifier les besoins et points d’amélioration dans l’environnement de travail.
Sur le visuel, de gauche à droite : Laëtitia Impératrice, Frédérique Fillacier, Pascale Lacroix et Estelle Pon ; En haut, à droite : Lynda Dehmane Ghellam ; En bas, à droite : Sylvie Clémot.
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Épanouie dans un milieu qu’elle qualifie de « stimulant », Laurine se réjouit de travailler, comme elle nous le décrit, au service « des enjeux sociaux et de gouvernance qui seront primordiaux ; et qui sont aussi un des axes prioritaires de la banque ».
Portant un regard sur son parcours et son évolution, elle retient : « pour trouver sa place et évoluer dans le monde professionnel, il ne faut surtout pas lâcher ».