T3-14 : des résultats et un bilan solides

9M-14 : Progression du résultat net part du Groupe à 2 181 M EUR (9M-13 : 1853 M EUR)
 Produit net bancaire en hausse de +4,2%* /9M-13
 Frais de gestion en baisse* : -0,7%* /9M-13
 Forte baisse de la charge du risque : -30,6%* /9M-13
 BNPA(2) : 2,42 EUR

Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 5 novembre 2014, a examiné les résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’année 2014.
 

Au troisième trimestre 2014, le Groupe poursuit sa stratégie de transformation et d’adaptation au nouvel environnement bancaire. Dans le cadre de la mise en place du mécanisme de supervision unique en Europe début novembre, la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) ont conduit une revue de la qualité des actifs bancaires et un exercice de tests de résistance. Au terme de cet exercice sans précédent par son ampleur et sa sévérité, Société Générale confirme la qualité de son bilan et la résilience de son modèle de banque universelle diversifiée. Les conclusions des travaux d’inspection de la BCE ne relèvent que des ajustements normatifs « mineurs par rapport à la taille de la banque » (moins de 0,1% de son bilan) et dont l’impact comptable est négligeable, sans effet sur les ratios du Groupe au 30 septembre 2014.
 

Dans un environnement de croissance très faible et de taux historiquement bas dans la zone euro, le produit net bancaire du Groupe, hors éléments non économiques, s’inscrit à 5 871 millions d’euros, en léger retrait par rapport à l’année précédente (-1,8% au troisième trimestre 2014, et -1,3% sur les neuf premiers mois de l’année, à 17 616 millions d’euros). L’activité commerciale reste soutenue dans les réseaux de banque de détail, avec une croissance significative des dépôts dans l’ensemble des réseaux, dans un contexte de demande de crédit toujours faible en Europe, et un développement rapide des activités bancaires dans le continent africain. Les métiers de Financements spécialisés aux entreprises confirment leur croissance. Dans un environnement de marché peu actif au cours de l’été, les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs démontrent la résilience de leur modèle tourné vers les clients, avec une bonne performance des activités de Financement et Conseil et de Banque Privée.
 

Les frais de gestion confirment leur bonne tenue, à -0,4%* au troisième trimestre 2014 par rapport à la même période l’an passé, (-0,7%* sur les neuf mois), tandis que la charge du risque s’inscrit en baisse très significative d’une année sur l’autre (-40,8%* en données trimestrielles et -30,6%* sur les neuf mois), en raison notamment de la baisse du coût du risque commercial (qui s’inscrit à 58 points de base au T3-14 contre 69 points de base au T3-13). Par ailleurs, aucune dotation au titre des provisions collectives pour risque de litige n’a été enregistrée ce trimestre.
 

Bénéficiant des efforts accomplis sur la maîtrise des frais de gestion et d’une charge du risque contenue, le résultat net part du Groupe atteint 836 millions d’euros ce trimestre (contre 534 au troisième trimestre 2013). Hors éléments non économiques, il s’inscrit à 838 millions d’euros au troisième trimestre 2014 (contre 758 millions d’euros au troisième trimestre 2013, soit +10,5%). Il est en baisse sur les neuf premiers mois de 2014 par rapport à la même période en 2013 (-11,0% hors éléments non économiques) principalement à la suite de la dépréciation de l’écart d’acquisition des activités du Groupe en Russie pour -525 millions d’euros au premier trimestre de l’année.

Ces résultats viennent renforcer le ratio Common Equity Tier 1 qui s’établit à 10,4% à fin septembre 2014 (non phasé), avec un ratio LCR toujours supérieur à 100%, selon les règles CRR/CRD4 et un ratio de levier en progression de +20 points de base à 3,8% sur le trimestre.

Commentant les résultats du Groupe à fin septembre 2014, Frédéric Oudéa – Président-Directeur général – a déclaré :
« Les résultats du T3-14 confirment la dynamique commerciale des métiers du Groupe Société Générale, source de croissance future des revenus, et la solidité des performances financières, grâce à la bonne maîtrise des frais de gestion et la baisse confirmée du coût du risque en dépit d’un environnement économique morose. Les résultats de la revue de la qualité des actifs et des stress tests conduits par la BCE confirment que la transformation des trois dernières années a porté ses fruits et que Société Générale peut financer sa croissance en s’appuyant sur un bilan très solide.»