Comprendre nos résultats du 1er trimestre 2015
L'édito de Frédéric Oudéa
Société Générale a réalisé un bon premier trimestre 2015. Nos résultats témoignent de notre capacité à développer un modèle de croissance rentable adapté aux besoins de nos clients et aux nouvelles contraintes réglementaires. Nos revenus ont été soutenus par le dynamisme commercial de l’ensemble de nos métiers. Dans un environnement qui demeure incertain, le Groupe poursuit ainsi la mise en œuvre de son plan stratégique avec détermination et discipline.
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Société Générale a réalisé un bon premier trimestre 2015. Nos résultats témoignent de notre capacité à développer un modèle de croissance rentable adapté aux besoins de nos clients et aux nouvelles contraintes réglementaires. Nos revenus ont été soutenus par le dynamisme commercial de l’ensemble de nos métiers. Dans un environnement qui demeure incertain, le Groupe poursuit ainsi la mise en œuvre de son plan stratégique avec détermination et discipline.
Au cours de ce premier trimestre, le Groupe a dégagé des revenus en hausse à 6,4 Md EUR. Cette croissance s’appuie sur le développement des synergies au sein du Groupe et sur le dynamisme commercial de l’ensemble de nos métiers. Ceux-ci ont su tirer parti des premiers signes de reprise économique en Europe.
Les activités de la Banque de détail en France ont à nouveau été dynamiques en ce début d’année dans un environnement économique en convalescence et un contexte de taux très bas. Les réseaux France ont ainsi ouvert plus de 100 000 comptes sur le trimestre et le nombre de clients de Boursorama en France s’élève désormais à près de 650 000. La production de crédit à l’habitat et aux entreprises s’inscrit quant à elle en forte hausse. Les revenus progressent ainsi de 4,3 % en rythme annuel.
Le pôle Banque de détail et Services Financiers internationaux a dégagé une croissance de ses revenus de 2,5 % sur le trimestre, tirée par de bonnes performances dans les métiers d’Assurance et de Services Financiers aux Entreprises. Les revenus des activités de Banque de détail à l’International s’appuient sur la bonne performance en Europe (+ 2,9 %) et en Afrique subsaharienne (+ 17,5 %) compensant le repli en Russie. En Afrique, où Société Générale est l’une des trois premières banques internationales, le Groupe poursuit son développement, ouvrant 50 à 70 agences par an et créant de nouvelles filiales pour accompagner ses clients. En Russie, dans un environnement de marché sous pression, le Groupe continue à renforcer son bilan grâce à une gestion proactive de ses actifs et passifs et extériorise des ratios de capital et de liquidité robustes.
Les activités de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs ont été soutenues par une conjoncture favorable : détente sur les marchés, hausse de la volatilité, progression du nombre d’introductions en bourse… Les revenus s’accroissent ainsi de près de 8 %. Les activités Actions ont notamment réalisé une excellente performance (+ 32,5 %). En Financement et Conseil, le trimestre s’est caractérisé par le bon dynamisme commercial des activités de marchés de capitaux et de financement de ressources naturelles.
Dans le même temps, Société Générale continue à gérer strictement ses coûts et ses risques. Au premier trimestre, la progression des frais généraux est restée contenue grâce à la poursuite des efforts d’efficacité opérationnelle, hors impact de nouvelles charges réglementaires et comptables. Le plan d’économies du Groupe de 900 millions d’euros est ainsi d’ores et déjà sécurisé à 86 %. Quant au coût du risque, il continue à se réduire, avec une charge nette en baisse de 5 %.
Au total, le résultat net part du Groupe s’élève ainsi à 868 M EUR, soit un quintuplement par rapport à celui de l’année dernière, affecté notamment par l’amortissement de la totalité de la survaleur de notre entité russe.
Au premier trimestre, Société Générale affiche un bilan solide, avec des ratios de solvabilité déjà en ligne ou proches des objectifs de son plan stratégique à moyen terme. Le ratio de capital Common Equity Tier 1 et le ratio global de solvabilité s’élèvent respectivement à 10,1 % et à 14,7 %. Le Groupe continue à générer du capital, ce qui lui permet de développer ses métiers tout en tenant ses engagements en matière de dividende.
Dans les mois à venir, nous continuerons à nous appuyer sur le dynamisme de nos équipes, la qualité de nos fonds de commerce et de nos portefeuilles de crédit et enfin la solidité de notre capital pour continuer à déployer notre plan stratégique au service de nos clients.
Je tiens à vous remercier pour votre fidélité et la confiance que vous avez placée dans notre Groupe.
Frédéric Oudéa,
Président-Directeur général
Nos résultats par métiers
Bon premier trimestre
Banque de détail en France
Banque de détail et Services Financiers Internationaux
Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs
Entretien avec Frédéric Oudéa
Frédéric Oudéa, Président-Directeur général de Société Générale, a commenté les résultats du premier trimestre 2015 du Groupe dans une interview accordée à EuroBusinessMedia (CEO-Direct).
Stratégie
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Lexique
NOUVELLES NORMES COMPTABLES ET REGLEMENTATION
TLAC : Le TLAC “Total Loss Absorbency Capacity” est un ratio dont les termes seront définitivement connus d’ici novembre 2015, lorsque les règles finales seront publiées par le Conseil de Stabilité Financière. Il encadrera le montant minimum de capitaux propres réglementaires et de dettes éligibles au ratio (des dettes à long terme et en très grande partie subordonnées) que chaque banque systémique mondiale devra constituer afin de rendre possible son renflouement interne en cas d’entrée éventuelle en résolution.
IFRIC 21 : la norme IFRIC 21, effective à compter du 1er janvier 2015, impose de comptabiliser la totalité des taxes dues dès lors que les conditions les rendent exigibles, alors qu’elles pouvaient auparavant être lissées sur l’ensemble de l’année.
FRU (fonds européen de résolution unique) : la règlementation du système unique de résolution pour la zone euro prévoit la constitution d’un fonds unique de résolution à hauteur de 1 % des dépôts couverts de la zone euro d’ici à 9 ans, pour un montant total estimé à 55 milliards d’euros. La contribution de Société Générale est déterminée au prorata de la quote-part du bilan de la banque (hors fonds propres et dépôts couverts) sur le total des bilans équivalents de la zone euro.